Autour de chez nous
QUE VOIR SUR L’ÎLE D’ARZ ?
Avec ses 16 km de sentiers côtiers (réservés aux piétons), son circuit vélo, ses magnifiques plages, l’Ile d’Arz avec ses 330 hectares est l’île « nature » par excellence. Elle est le paradis des randonneurs, des amoureux de la nature avec toujours au bout du chemin une jolie plage, un joli village.
Au nord de l’ile, sauvage, peuplé d’une grande variété d’oiseaux, la frontière se fait indécise entre la terre et la mer…
Au sud, points de vue multiples sur les îles environnantes, une plage rêvée pour la baignade, la planche et le kitesurf.
Et, au centre, le bourg, ses ruelles charmantes, son église et ses jolies maisons.
L’ÎLE DES CAPITAINES
Dès le XVIIème siècle, grâce à la proximité́ de grands ports comme Nantes ou Lorient, ce sont les marins au long-cours qui font la réputation de l’île. Elle voit naître des générations de marins et de capitaines qui consacrent leur vie au commerce maritime et au cabotage. Ils naviguent sur des long-courriers, mais aussi sur des caboteurs dont ils sont souvent les armateurs. Transporter du grain, des fûts de vin, des sardines ou du sel est plus lucratif que pêcher.
Au XVIII-ème siècle, les marins et les capitaines représentent 10% de la population de l’île. Même si les conditions ont évidemment beaucoup changé, aujourd’hui, de jeunes Ildarhais perpétuent cette tradition.
Mais l’Ile d’Arz était aussi une île agricole. C’était le travail des femmes. Elles étaient surnommées les « gardiennes de l’île » car leurs maris, eux, étaient en mer. La plupart des familles possédaient quelques « sillons », des petits lopins de terre. Pour les plus modestes d’entre elles, les produits de la récolte permettaient de compléter la solde, parfois maigre, des marins partis en mer pour de longs mois.
Les maisons de capitaines
Même si aujourd’hui 70% des maisons de l’île sont des résidences secondaires, un simple coup d’œil aux habitations et à leur architecture nous raconte cette histoire de marins et de capitaines. Il y a les maisons de capitaines, grandes, cossues, à étage. On peut en voir de très belles au bourg et à Penero. Et il y a les maisons des simples marins, beaucoup plus modestes et sans étage, situées généralement dans les « bas- villages ».
Le moulin à marée
Avec sa digue de plus de 300 mètres, il est devenu l’emblème de l’île. Entièrement restauré par une association, il est en état de fonctionner. On peut y voir toute la machinerie qui entraine la pierre de meule. La digue et le moulin ont été construits au XVIe siècle par les moines de l’abbaye de Rhuys. Ce moulin à marée témoigne du passé agricole de l’île. Au milieu du XVIIIe, il y avait douze fermes sur l’île et 170 hectares cultivés. Chaque village avait son four à pain.
L’entrepôt de la Compagnie du Varech
Aujourd’hui centre de vacances privé, cette bâtisse servait autrefois à entreposer le sel, puis du goémon, appelé́ aussi varech. En 1923 la Société́ Industrielle du Varech y installe un centre de séchage. Les algues récoltées, très bon isolant, sont utilisées pour faire des matelas, et notamment les banquettes des wagons de chemins de fer. Beaucoup de femmes de l’île y travaillent. L’activité́ de récolte et de séchage perdurera jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale.
Les salines de Rudevent
Elles ont été en activité́ du temps de la Gabelle et jusqu’à la généralisation de la boite de conserve (milieu du XIXe siècle). La digue est aujourd’hui en grande partie détruite. A proximité́ immédiate, les ruines de Quéléron, l’ancien village des paludiers, disparaissent dans la végétation.
Les maisons anciennes de Penero
A coté des maisons de marins et des maisons de capitaines, on peut voir dans le joli village de Penero deux très anciennes maisons dont l’une, avec son pigeonnier est un ancien manoir du XVIe siècle.
Le manoir de Kernoël
Cette ancienne propriété́ de l’abbaye Saint-Georges de Rennes a été́ l’habitation du premier maire républicain de l’île, Jean-Vincent Touzé du Guernic, assassiné par les chouans en 1800. A l’entrée, un très beau pigeonnier.
Le prieuré
Cet ancien prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Gildas de Rhuys, abrite aujourd’hui la mairie et l’école de l’île. Bel exemple de restauration. Jusque dans les années soixante, ce bâtiment était devenu une ferme.
L’église
L’église de la nativité́ Notre-Dame a fêté́ ses mille ans il y a quelques années. On peut y observer des sablières sculptées et une poutre à engoulant. Son acoustique est remarquable, et son orgue, récemment restauré, est d’une qualité́ exceptionnelle.
Le site mégalithique de Lious
Situé tout au sud de l’île dans le bois de Lious, ce site mégalithique est composé des restes d’un dolmen et d’un enclos circulaire. Il témoigne de la vie sur l’île d’hommes du Néolithique.